17.12.11

‡ Des mots de tête ‡

Quand l'impuissance des mots défis parfois l'indifférence des expressions. Quand la répulsion similaire des équivoques et de l'attraction des contraires, au titre d'un jeu de mot, s'émeuvent et s'étranglent dans l'incompréhension, le récit prend son empire sur les maux. L'exclusion des sens réside dans l'implosion des émotions. Contourner ou rentrer dedans en frontal, dans une compression violente et machinale, voilà ce qui régit parfois certaines expressions. 
De contre-airs artificiels et sans musique, je vis en Oxymore. Me voilà en un pays sans raison où le nord croise le sud... Ce monde muet étouffe et louvoie sans reflet les glissements de l'eau fraîche qui bouillonne de son propre mouvement. Ce monde muet étourdit et dépèce les sensations de l'herbe sous mes pieds nus. Semblable au monde, au pâle râle de la Lune jaunissent les matins d'hivers. Aux rêves embués du Soleil s'éteignent les faisceaux de lumière. Les collines courbent d'acheminer Sisyphe et son boulet en contrebas. Puis bien en deçà !

L'antinomie de la folie, c'est la raison. Voilà la folie filer l'enfer festif et forcené !

13.12.11

Gloire au Favicon

S'il en est d'être vu que nous ne saurions voir,
Le voilà enfin repris après tant d'espoir :

4.12.11

Le brouillard a brouillé sa chance aux oeufs

x x x 0 x x x x 0 x x x x x x 0 x x x x x x x x x x x x x Œ x x x x x x x x x x x x x x 0 x x x x x x 0 x x x x 0 x x x

Le jour s'est levé, tout s'est accéléré devant moi. Un trait de lumière, fondu dans le triste matin d'abord noir comme mon café puis gris argenté.
Deux cubes dont je n'avais que faire. Deux cubes, que je rejetais, sur une soucoupe couronnée d'une légère fumée amère souhaitait adoucir mon matin. Les cercles vaporeux s'animaient en volutes et le liquide torréfié me remplissait peu à peu pendant que mes yeux plissés lissaient l'apparence du jour à l'arôme Vénézuélien.
Deux cubes. Deux cubes dont le deuxième portait une longue cheminée d'où sortait et se confondait une fumée aussi épaisse que la brume. Une lignée de larges faisceaux traversait le parking, ou du moins ce qu'on en devinait. Le grillage qui bordait et séparait les deux éléments géométriques versait l'embrun par le murmure du vent. J'entrais dans le cube - celui sans cheminée qui remplit les coffres - par une porte coulissante automatisée quand je remarquai à ma gauche un étrange mur de losange, tapissé comme une chaussée irréelle.

Dehors, on ne savait plus, je ne savais plus, si l'ogre gris embrassait les lueurs citadines ou si la ville déchiquetait le géant stratus par les déchirures des artifices incandescents. La nue était brûlée par halos. Ma perception était mise à mal par le paradoxe de la représentation de la lumière. Dans un nœud, le brouillard stoppe toute clarté en même temps que le brouillard élargit tout rayon lumineux.
Je tentais de m'expliquer les effets de cette diffraction. La lumière dissoute et fondante s'élargit sur ce support fantomatique qui absorbe également toute perception chromatique.

Dedans, les vastes rayons s'enchaînaient à la lumière. Les néons me cognaient. Les longueurs n'en finissaient plus d'étendre les éclairages aux vibrations électriques. Autour de moi, l'écho des choses.  Ces cages à contenant, c'est du vent à nourrir. Ces boites entassées, ces bidons remplis, ces emballages cartonnés, ces empaquetages plastifiés se mêleront encore à la brume déchiquetée par la cheminée de l'incinérateur du cube voisin. Le mélange s'opère dans atmosphère tracée au scalpel lumineux. Le  destin expire, les échéances se croisent. Les produits se consument sous les rayons répétés à l'infini d'une lumière artificielle. Les néons s'étendent et se raccordent au consumérisme. Et moi, au milieu d'eux, agoraphobe, je fais le même geste qu'eux et remplis mon caddie. Eux, ils encaissent. J'encaisse ce mal, désorienté, j'observe ces femmes dépareillées, ces couples chiffonnés. Remplir ma semaine, rythmer mon goût, équilibrer mes repas, penser art ménager, balancer mes comptes.
Au milieu d'eux, froissé, aplati et piétiné comme un ticket de caisse, je me rends au milieu d'œufs.

Tout commence là. A l'intérieur l'inféconde idée de ce que je vais pouvoir en faire. Et pourtant déjà en premier sur ma liste. Autour de moi, les œufs dans les yeux, les boites vertes, les labels rouges, les boites en plastique et les paquets cartonnés. La douzaine, les six, les trois douzaines et des calculs au milieu d'œufs. Ma gène et leur aise quand le ridicule de la situation m'étreint au passage des semblables. Gros œufs, œufs bio, œufs élevés en batterie, œufs élevés en cage.
Ces boules protéinées, formée d'une fine écorce ne sont ni plus ni moins qu'une nature par essence morte. Ce n'est même pas l'idée de la mort qu'on enterre, mais celle de la non-existence non-fécondée qui se niche au frais des portes auto-éclairées des réfrigérateurs.
L'œuf est donc la part commune de l'humanité intégrant les cakes ou autres desserts goûteux. Et combien ils sont précieux et délicats.

Les ovoïdes se placent au mieux à l'abris, matelassés dans un support cartonné qui s'offre en résistance à tout son environnement. Or le support en question n'est pas à l'abris de s'ouvrir dans votre cabas. Voilà ce qui arrive alors. On ne prête égard qu'à cela, en faisant ses courses. Où sont les œufs ? Comment sont-ils rangés ? Attention ! Attention de ne pas les casser !

Voilà ce qui permet de rebondir comme œufs ne le feraient pas. On ne peut manquer de mettre tous ses œufs dans le même panier. En l'occurrence un sac cabas qui portait déjà une multitude de produits de consommation. Au moment de disposer simplement ses courses sur le tapis roulant de la caisse enregistreuse, le sac légèrement incliné voit les œufs s'évader. Au milieu de ce mélange les six objets les plus frais vivent leur sortie en totale autonomie comme si du poussin, ils leur poussaient déjà les pattes. Ils sont pourtant si fragiles. Tout s'éclaire dans l'œuf par un éclair d'une lumière aveuglante quand le fracas d'un bruit assourdi éclate leur fragilité.

A chaque remous, chaque mouvement se risque le pire et une fin gélatineuse aux coquilles fracassées. Brinquebalés en tout sens au milieu d'un cabas dans lequel je tente de mettre de l'ordre. Les bouteilles roulent, les fruits se mélangent et je vais à la pêche aux œufs. 

La providence a laissé sa chance aux œufs et les voilà sains et saufs. Un miracle qui ne les a pas fait éclore précipitamment pour barbouiller mes autres denrées. Embrouillé dans de chanceuses conclusions, j'ai fait l'œuf et j'ai porté aux nues mon estime de ces petits ovoïdes. Les lignes interminables de néons concentrées ; l'écho frappait tout autour de moi comme pour éclore un espace de vastes promesses. Ainsi ma morale que voici.

L'omelette, c'est le châtiment des coquilles vides.



De l'e dans l'a à l'e dans l'o


xxxxx 0 xxxxxx 0 xxxxxx 0 xxxxx

Et cætera peint en noir trois petits œufs
Pour suspendre et pondre la lâcheté vers ceux
Qui se pendront, heureux, au souhaitable mieux
Et combler les blancs à direction de leurs vœux




xxxxxxx 0 xxxxxx 0 xxxxxx 0 xxxxxxx


Les yeux dans les œufs
Et cætera
Œufs
...



... et le comble serait encore de les manger après la date de péremption !





x x x 0 x x x x 0 x x x x x x 0 x x x x x x x x x x x x x Œ x x x x x x x x x x x x x x 0 x x x x x x 0 x x x x 0 x x x

10.11.11

Rimbaud est mort un mardi à 10h du matin, le 10.11.1891

Il y a 120 ans, Rimbaud est mort. Il y a 120 ans, aujourd'hui, que Rimbaud s'endort. Le Dormeur du Val a passé une saison en Enfer et bien que les Illuminations aient suivies, il est resté aux bouches de l'enfer.  Plus que quiconque, il a, par la passion que ses écritures ont suscitée, et le sombre revers de ses liaisons avec l'enfer, le droit de citer dans l'Inferno.
Arthur Rimbaud, le révolté, est mort à 37 ans. Presque un vieillard comparé à l'image d'éternel adolescent révolté qu'il a laissé avec ses vers retors et rebels. Ce sont ceux d'un homme laissé toute la vie durant à l'article de la mort par l'image qu'il a, désespérante, de la vie. Mais qu'il a pourtant vécu sans lendemain. Il a l'expérience de la guerre, de par un père Capitaine d'infanterie qui enfantera cinq fois au gré des permissions avant de déserter les conflits familiaux et non ceux de la nation avec la Prusse. Ce qui inspira le fugueur récidiviste Jean Nicolas Arthur Rimbaud.

Il est mort Rimbaud, il est mort amputé d'une jambe, qui comme sa vie, aura enflée jusqu'à l'étouffer. Vêtu d'assez d'artifices pour que Verlaine tente de le tuer. Vêtu d'une jambe artificielle à l'aube de son enfer, le voyageur ivre, ce bohémien juvénile de génie a laissé l'emprunte poétique et hérétique d'une vision du monde d'idéaliste déçu et désemparé.

"L'amour doit être réinventé" - Arthur Rimbaud 
Total Eclipse de Agnieszka Holland (GB-1997)

Dans ce film britannique magnifique, on retrace l'épopée amoureuse et sulfureuse des deux amants Rimbaud et Verlaine. Au delà de la performance incroyable d'un acteur qui incarne parfaitement l'insoucience, l'insolence et l'égocentrisme livresque de la jeunesse, voici un film très intéressant qui serait resté, pour beaucoup, confidentiel s'il n'avait scellé la promesse hollywoodienne de la carrière d'un certain Léonardo Dicaprio. Pour la petite anecdote, le titre italien du film prend un sens particulier ici : poeti dall' Inferno (les poètes de l'enfer).

Arthur Rimbaud a laissé au monde une oeuvre incroyable d'écrivain prématuré. Ce génie juvénile, on l'a déjà dit, a agacé sur les bancs du lycée ceux qui, amis de la poésie, s'y sont essayés, sans talent, sans honneur, sans bohème et la rancoeur naissante ; il a été jalousé ! J'étais de ceux-là, inspiré par l'oeuvre sombre qu'on doit à une jeunesse rebelle, comprimée entre l'enfance et l'âge adulte.
En tout honneur, toute gloire, Arthur, a su gagner le graal en restant à jamais le poète adolescent aussi talentueux qu'idéaliste.
Il vit Rimbaud, il vit et continue à résonner de ses sonnets. Et ses vers arraisonnés du regard du siècle dernier et du nouveau trouve encore autant de contemplation que de doux enfers.
Avant de laisser au Dormeur du Val les derniers mots de ce billet, voici ceux de celle qui vécut avec lui ses derniers instants, sa soeur, Isabelle, adressant une lettre à leur mère, le 28 octobre 1891 :

Dimanche matin, après la grand-messe, il semblait plus calme et en pleine connaissance : l'un des aumôniers est revenu et lui a proposé de se confesser ; et il a bien voulu ! Quand le prêtre est sorti, il m'a dit, en me regardant d'un air troublé, d'un air étrange : 
- "Votre frère a la foi, mon enfant. Que nous disiez vous donc? Il a la foi, et je n'ai même jamais vu de foi de cette qualité !" 
Moi, je baisais la terre en pleurant et en riant. O Dieu ! quelle allégresse ! quelle allégresse, même dans la mort, même par la mort ! Que peuvent me faire la mort, la vie, et tout l'univers et tout le bonheur du monde, maintenant que son âme est sauvée ! Seigneur, adoucissez son agonie, aidez-le à porter sa croix, ayez encore pitié de lui, ayez encore pitié, vous qui êtes si bon ! Oh oui, si bon. - Merci mon Dieu, merci !  Quand je suis rentrée près d'Arthur, il était très ému, mais ne pleurait pas ; il était sereinement triste, comme je ne l'ai jamais vu. Il me regardait dans les yeux comme il ne m'avait jamais regardée. Il a voulu que je m'approche tout près, il m'a dit : 
- "Tu es du même sang que moi : crois-tu, dis, crois-tu ?" 
J'ai répondu : 
- "Je crois ; d'autres plus savants que moi ont cru, croient ; et puis je suis sûre à présent, j'ai la preuve, cela est !" 
Et c'est vrai, j'ai la preuve aujourd'hui ! 

Au comble de l'agonie, s'est-il réellement repenti, livré à Dieu ? A-t-il succombé au geste ultime de générosité qui a permis d'apaiser simplement sa soeur ? A l'article de la mort, et subissant de grandes souffrances, a-t-il souhaité sauver son âme en convertissant ses croyances ? Sa soeur souhaite-t-elle simplement soulager sa pauvre mère ? Comme elle commence cette lettre, annonçant le pire avec la plus grande joie, j'en doute. Elle a réellement la foi :
"Dieu soit mille fois béni ! J'ai éprouvé dimanche le plus grand bonheur que je puisse avoir en ce monde. Ce n'est plus un pauvre malheureux réprouvé qui va mourir près de moi : c'est un juste, un saint, un martyr, un élu !" 

Une chose est certaine, c'est qu'il vit aujourd'hui, il vit par ce qu'il a écrit :

"Elle est retrouvée ! Quoi ? L'Eternité.
C'est la mer mêlée au soleil"
(Alchimie du verbe, Une Saison en Enfer


 A. Rimbaud (20.10.1854 - 10.11.1891)

9.11.11

Camille sol

Camille, Wet Boy (ilo veyou)

Allongée sur les arcanes d'une voix qui vous embrasse d'émotion, Camille partage son souffle à vous couper le votre. Au son de ses inspirations, ce sont les vôtres qui virevoltent. Volontaire murmure aux vents qui frissonnent d'émotion, les intonations capturent vos sens dans une douceur caressée à vos oreilles.

Mélancolie ?
Victor Hugo décrivait la mélancolie comme le bonheur d'être triste.

Plus que le bon vieux Victor, et n'en déplaise à ses talents d'écrivain, elle est toute trouvée la citation opportune. De Robert Burton, ecclésiaste anglais érudit qui écrivit L'anatomie de la mélancolie :
- "S'il existe un enfer en ce monde, il se trouve dans le coeur d'un homme mélancolique."
On se trouve peut-être plus intelligent si on indique qu'il vécut de 1577 à 1640. Voici pour la frime. Une fois dit, on apprend pas grand chose sur la sensation qu'impressionne la musique et le pouvoir qu'elle détient parfois sur notre humeur, voire nos états d'âme. 
Imaginons Jean-François ! J'aime assez l'idée que Lambda s'appelle Jean-François, cela le rend plus humain. Imaginons donc que Jean-François Lambda soit amené à traverser Paris avec son iPod. Jean-François existe donc aujourd'hui - et non vers 1580 - puisqu'il possède un iPod. L'exemple tient difficilement sans iPod. Mais pour des raisons évidentes d'auto-censure que Sony, Samsung, et d'autres pourraient nous reprocher, nous terrons la marque !  

Donc, dans l'iPod de Jean-François, Camille rencontre Damien Rice et par un extraordinaire concours de circonstance que l'on doit à l'option schuffle, Damien Rice heurte de plein fouet Jeff Buckley. Jean-François, sereinement, se laisse happer dans les travers pluvieux d'un triste gris parisien pour aller acheter sa baguette de pain. Périple d'au moins une demi-heure. Jeune homme moderne, Jean-François tient à ce que le papier qui entoure sa baguette soit du papier recyclé et qu'il y ait inscrit dessus à l'encre de seiche : Pain Bio. Vous conviendrez que quelque soit l'endroit merveilleux qu'il va parcourir dans Paris, notre cher Jean-François ne pourra qu'être traversé par les évocations ensorcelantes d'un panorama riche d'histoire, d'architecture, de culture, et de possibles rencontres... Un parfait mélange de paradis en soit et un impossible sentiment d'ennui. Or c'est à ce moment précis que le magnifique orchestre symphonique de Chicago s'additionne au mélange pour jouer la Passion de Saint Mathieu - dit plutôt Matthäuspassion, en allemand dans le texte - de son compositeur Jean Sébastien Bach. Non loin de la rue du Bac et transcendé par Jean Sébastien, qui demeure encore trop jeune pour être dans l'iPod imaginaire de Robert Burton, Jean-François reconnaît d'étranges sensations. Un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable (malgré les choeurs qui chantent), une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de ses forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque. Voici très exactement comment Charles Baudelaire décrivait son Spleen dans une lettre adressée à sa mère. Une sorte de quintessence de sentiment d'angoisse et d'ennui existentiel pour ne pas dire existentialiste. On comprend mieux maintenant pourquoi Camille reste clouée au sol pour interpréter sa chanson. 
En tout cas, merci Charles de réinventer un concept qui permet de déconcerter la brève illusion de trouver une définition de la mélancolie. Nul besoin alors de se lancer dans des telles péripéties. Fiions nous à Jean-François qui ne la connaît pas plus. Du moins scientifiquement puisqu'elle évoque chez lui des considérations toutes personnelles. Parfois tellement personnelles qu'elles restent inconscientes.

En revenant tout de même au premier objet de ce message : Wet Boy de Camille ! La véritable camisole envoûtante des mots susurrés de Camille, évoque directement l'âme et si ce n'est elle, son état. Si le coeur t'en dit, tu trouveras ce que tu veux y voir. Les penchants mélancoliques sont comme les fleurs qu'on ramasse. Cela dépend du champs dans lequel on se trouve.
Si Jean-François était tombé dans un champs ravagé par les piétinements d'une rave party résonnant encore de gros sons trance goa, il ne se serait emporté aucunement à la mélancolie mais davantage un interminable sifflement d'oreille.

Il en est simplement de la musique, comme de la mélancolie. Il faut se mettre la tête (ou l'iPod) au carré pour les arrêter. Les arpèges dévoilés de Camille communiquent peut-être plus que les mots, mais c'est un réel plaisir et une émotion tenace. Impossible alors de décrire ni même dire s'il s'agit de mélancolie mais au moins d'une belle camisole d'émotion pleine.
Et vous, dans quel champs d'émotion vous trouviez vous à l'écoute de cette magnifique chanson ?

1.11.11

A l'origine, l'Enfer


L'amore è forte come la morte, la geliosa dura come l'inferno.
Cantico dei Cantici 8.6
Il est nul besoin de commenter ni le génie, ni la gène, ni la genèse, ni la beauté et la béate émotion à la simple succession d'images iconographiques et psychédéliques.
Il s'agit simplement de l'introduction à un nouveau blog. Mon blog. Un de plus. Pour écrire, pour écrire, décrire et s'inscrire à la divine comédie de l'expression qui s'écrit en bâtonnets, arrondis, cercles et points. Sans s'enfermer dans les magnitudes émotionnelles et les archétypes caricaturaux, inferno, j'espère, vous délectera d'émotion ou d'ennui mais avec les flammes de quelques mots sincères. Et au paroxysme de l'ambition, j'ose imaginer peut-être même quelques échanges verbaux en commentaire.
Alors lecteur, regarde ! Regarde ! Regarde ! Allez, allez. N'aies pas peur. Allez !