17.12.11

‡ Des mots de tête ‡

Quand l'impuissance des mots défis parfois l'indifférence des expressions. Quand la répulsion similaire des équivoques et de l'attraction des contraires, au titre d'un jeu de mot, s'émeuvent et s'étranglent dans l'incompréhension, le récit prend son empire sur les maux. L'exclusion des sens réside dans l'implosion des émotions. Contourner ou rentrer dedans en frontal, dans une compression violente et machinale, voilà ce qui régit parfois certaines expressions. 
De contre-airs artificiels et sans musique, je vis en Oxymore. Me voilà en un pays sans raison où le nord croise le sud... Ce monde muet étouffe et louvoie sans reflet les glissements de l'eau fraîche qui bouillonne de son propre mouvement. Ce monde muet étourdit et dépèce les sensations de l'herbe sous mes pieds nus. Semblable au monde, au pâle râle de la Lune jaunissent les matins d'hivers. Aux rêves embués du Soleil s'éteignent les faisceaux de lumière. Les collines courbent d'acheminer Sisyphe et son boulet en contrebas. Puis bien en deçà !

L'antinomie de la folie, c'est la raison. Voilà la folie filer l'enfer festif et forcené !

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