3.5.13

P≠ FAUVE


A l'hôpital. Dévoré de ne pas y être. Je file. A midi. Me rendre compte. La beauté baudelairienne. Au milieu des symboles de la médiocrité. Croire avec des yeux perforés. Prendre froid sous une couverture en laine. Et le printemps ? Il faut ce temps. A l'aube, à l'aube, à l'aube du prochain. Sans nuit, la robe de fleurs en chambre dévore le verni. S'attaque au marbre. Divertis les ans. Les années qui polissent l'ambition. J'occupe, coupe, occulte mon esprit. La lecture comme sens-interdit. L'écriture sur la falaise serait fatal. Et dans le vide, l'envol. L'envol de juin pour l'air. Eau rage et soleils mouillés. L'invitation au voyage. Les richesses du rubis noir. 
Le bureau, cette habitude malsaine. Au souffle du sport. Ce n'est plus pareil. Les symptômes de l'errance. Le symptôme de l'inhérente peur ; celle qui pétrifie. Se faire briser par la brise et brûlé par la lune. Au terme des coupures, une cage où vit le fauve. Et l'espace d'une nuit. L'espace d'un jour. La volupté perle sur les soleils mouillés. Les ciels brouillés de bleu. Les bleus cosmiques tournent. 

Du blues cosmic, j'improvise une dance. Qu'attendent-ils ? Et moi ? Et les nuits fauves ≠



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