Anouk Aimée - La Dolce Vita / Federico Fellini (1960)
C’est ta blessure qui s’est rouverte. C’est ta blessure qui s’est rouverte. Qu’est ce que tu croyais ? C’est ta blessure qui s’est rouverte. Ta blessure qui s’est rouverte. Tu as commencé à, jamais, t’imaginer des choses. Regarde ! Regarde ! Regarde ! Allez, allez ! N’aies pas peur. Allez ! Un peu de courage. Tu vois bien. Elle est ici, ici, ici… ici…
29.10.13
14.8.13
3.5.13
P≠ FAUVE
A l'hôpital. Dévoré de ne pas y être. Je file. A midi. Me rendre compte. La beauté baudelairienne. Au milieu des symboles de la médiocrité. Croire avec des yeux perforés. Prendre froid sous une couverture en laine. Et le printemps ? Il faut ce temps. A l'aube, à l'aube, à l'aube du prochain. Sans nuit, la robe de fleurs en chambre dévore le verni. S'attaque au marbre. Divertis les ans. Les années qui polissent l'ambition. J'occupe, coupe, occulte mon esprit. La lecture comme sens-interdit. L'écriture sur la falaise serait fatal. Et dans le vide, l'envol. L'envol de juin pour l'air. Eau rage et soleils mouillés. L'invitation au voyage. Les richesses du rubis noir.
Le bureau, cette habitude malsaine. Au souffle du sport. Ce n'est plus pareil. Les symptômes de l'errance. Le symptôme de l'inhérente peur ; celle qui pétrifie. Se faire briser par la brise et brûlé par la lune. Au terme des coupures, une cage où vit le fauve. Et l'espace d'une nuit. L'espace d'un jour. La volupté perle sur les soleils mouillés. Les ciels brouillés de bleu. Les bleus cosmiques tournent.
Du blues cosmic, j'improvise une dance. Qu'attendent-ils ? Et moi ? Et les nuits fauves ≠
14.4.13
Shine darling ! my bright sun... stay brilliant !
Love like a sunset
Phoenix
Duel au soleil
Etienne Daho
O Sole mio
Luciano Pavarotti
Summer son
Texas
Le soleil est près de moi
Air
Here comes the sun
Nina Simone
Sunday sun
Beck
Staring at the sun
TV on the Radio
Turn up the Sun
Oasis
Sous le soleil du mois d'août
Benjamin Biolay
Lying in the sun
Stereophonics
Seasons in the Sun
Nirvana
My sun
The Temper Trap
Ain't no sunshine - my love
Justin Timberlake
24.3.13
Nessun dorma sotto la luna rossa
Luna Rossa - 1954
Claudio Villa
Nessun dorma - 1994
Pavarotti (Turandot - Puccini)
6.2.13
Fenêtres
Edward Hopper
Finestra
Feu ! Naître, fin, n'être plus. in fine era !
La finestra che non sarebbe vedere
Ancora fine naîtra, la fin nascerà
Delle cose e sogni che potrei essere.
Ouvrir la fenêtre c'est encore divorcer
D'avec la réalité et compromettre, forcé,
Une promesse futile avec ses propres rêves ;
C'est placarder sur un mur obscure, une trêve.
J'en relève le goût et l'envie, j'en déduis
L'ennui et la prison sombre qui me réduit.
La finestra chiusa nuota nell'oceano
Stanotte nel cielo, non ci sono le onde.
Stamattina a casa non c'è la luna,
La mia finestra come la mia aquavite.
Il n'y a finalement que Balthus et son génie geôlier pour resserrer l'enfermement d'une vue avec fenêtre.
27.1.13
Sur un fil, s'aligne quelques notes d'expression non alignée !
Le Vent nous portera, mars 2010
Sophie Hunger (Noir Désir)
Hermione
Je conçois vos douleurs. Mais un devoir austère,
Quand mon père a parlé, m'ordonne de me taire.
C'est lui qui de Pyrrhus fait agir le courroux.
S'il faut fléchir Pyrrhus, qui le peut mieux que vous ?
Vos yeux assez longtemps ont régné sur son âme ;
Faites−le prononcer : j'y souscrirai. Madame.
Quand mon père a parlé, m'ordonne de me taire.
C'est lui qui de Pyrrhus fait agir le courroux.
S'il faut fléchir Pyrrhus, qui le peut mieux que vous ?
Vos yeux assez longtemps ont régné sur son âme ;
Faites−le prononcer : j'y souscrirai. Madame.
Andromaque, Acte III, Scène 4.
Racine, 1667.
Smell Like Teen Spirit
Patti Smith (Nirvana)
"S'intéresser aux mots, s'investir dans ce qui est écrit, croire au pouvoir des livres - voilà qui submerge tout le reste, et en comparaison notre propre vie se rapetisse considérablement."
La chambre dérobée
Paul Auster, 1994.
I love the way you lie, 2012
Eminem & Rihanna
"L'inferno dei viventi non è qualcosa che sarà ; se ce n'è uno, è quello che è già qui, l'inferno che abitiamo tutti i giorni, che formiamo stando insieme. Due modi ci sono per non soffrirne. Il primo riesce facile a molti : accettare l'inferno e diventarne parte fino al punto di non vederlo più. Il secondo è rischioso ed esige attenzione e apprendimento continui : cercare e saper riconoscere chi e cosa, in mezzo all'inferno, non è inferno, e farlo durare, e dargli spazio."
Le città invisibili
21.1.13
Paparazzo : au delà du mythe, le cliché
Kissing picture - Elisabeth Taylor and Richard Burton,
Cinecittà, Rome - 30 mars 1962
Paparazzo Elio Sorci
Screenplay from the movie Cleopatra, 1963
Joseph L. Mankiewicz
La Dolce Vita, 1960
Federico Fellini
icône ou iConne ?
Diana - Royal Blood, 2000.
Erwin Olaf
Libellés :
au-delà du mythe le cliché,
Baiser,
Cleopatra,
de la passion (médiatique) au mythe,
Diana,
Elizabeth Taylor,
Erwin Olaf,
Federico Fellini,
Paparazzo,
Richard Burton,
Tomber
9.1.13
Monologues
Paris Texas, 1980
Wim Wenders
Julius Caesar, 1953
Joseph L. Mankiewicz
White Lightnin', 2008
Dominic Murphy
ORESTE
Grâce aux Dieux ! Mon malheur passe mon espérance.
Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance.
Appliqué sans relâche au soin de me punir,
Au comble des douleurs tu m’as fait parvenir.
Ta haine a pris plaisir à former ma misère ;
J’étois né pour servir d’exemple à ta colère,
Pour être du malheur un modèle accompli.
Hé bien ! je meurs content, et mon sort est rempli.
Où sont ces deux amants ? Pour couronner ma joie,
Dans leur sang, dans le mien il faut que je me noie ;
L’un et l’autre en mourant je les veux regarder.
Réunissons trois cœurs qui n’ont pu s’accorder.
Mais quelle épaisse nuit tout à coup m’environne ?
De quel côté sortir ? D’où vient que je frissonne ?
Quelle horreur me saisit ? Grâce au ciel, j’entrevoi.
Dieux ! quels ruisseaux de sang coulent autour de moi !
Jean Racine - Andromaque
Acte V Scène 5
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